Communication mensongère ! Voici de quoi a été reconnu coupable l’enseigne. Contrairement à ce que les centres Leclerc affirmaient, ces parapharmacies ne sont pas pourvues de professionnels de santé.
__
30 000 euros ! Telle est la somme que doit verser l’enseigne E. Leclerc à l’Union des groupements de pharmaciens d’officine (UDGPO). Le verdict a été rendu par le tribunal de commerce de Créteil, le 3 décembre dernier. Il a en effet estimé que la communication réalisée par le distributeur sur la présence dans « chacune de ses parapharmacies » d’un docteur en pharmacie était « trompeuse » au titre du code de la Consommation. D’après le jugement qu’a pu se procurer l’AFP, les centres Leclerc n’ont pas été « en mesure de prouver la présence effective de docteurs en pharmacie et leur disponibilité pour la délivrance de conseils aux clients », ce qu’assurait pourtant l’enseigne dans une publicité.
__
Depuis les années 1980, le distributeur, par la voix de son dirigeant Michel-Edouard Leclerc, est un fervent militant de l’ouverture du marché de la vente des produits de pharmacie sans ordonnance. 245 parapharmacies ont été ouvertes sous son enseigne depuis 1989, au sein desquelles sont proposées plus de 6.000 références, rapporte Capital.
__
Mensonge E.Leclerc : un mur de la honte ?
En plus d’une condamnation de 30 000 euros pour communication mensongère sur la présence de professionnels au sein de ses parapharmacies, à payer à l’UDGPO au titre des dommages et intérêts, E.Leclerc doit se résigner à publier le jugement. Il devra être affiché sur leur page Facebook pendant une durée de trois mois ainsi que sur le site du groupe www.sesoignermoinscher.fr, précise le tribunal de commerce. Et ce, sous peine d’astreinte de 1 000 euros par jour de retard.
__
Source : Nantcy Leone 12/12/2019 – Planet.fr