Communiqué de presse du 1er avril 2011 :
Le président de l’UDGPO Daniel Buchinger et le vice-président Yves Morvan ont rencontré ce jeudi 31 mars Madame Christelle Ratignier, conseillère technique de Monsieur le Ministre de la Santé Xavier Bertrand.
À l’issue de l’entretien, voici en résumé la teneur des échanges :
Point 1 : Conséquences de la loi LME applicable à l’officine
Le Ministère de la Santé, en la personne de Madame Christelle Ratignier, conseillère technique de Monsieur le Ministre de la Santé Xavier Bertrand, s’est engagé à étudier l’impact de la loi LME applicable à l’officine. Il sera demandé à l’IGAS (Inspection Générale des Affaires Sociales) de se rapprocher de l’UDGPO pour une étude plus approfondie de l’état et de l’évolution de l’officine depuis l’entrée en vigueur de cette loi. En parallèle, une étude sur la trésorerie des officines a été commandée par le Ministère. Il n’avait jamais été mis en exergue auprès de Madame Christelle Ratignier que les difficultés de trésorerie des pharmacies étaient conséquence de l’application de la loi LME. Nous avons réaffirmé à son attention la nécessité d’une prise de décision rapide pour la sauvegarde des officines.
Point 2 : Au sujet du projet de fermeture des officines parisiennes après 20h et les dimanches
Le Ministère de la Santé s’engage à ce que ce projet fasse l’objet d’une nouvelle réflexion ; réflexion qui prendrait en compte le maintien du dispositif existant avec des sources d’amélioration (passage de deux officines ouvertes la nuit à six ; complément dans les arrondissements dépourvus d’officines ouvertes). Le Ministère s’est engagé à donner suite dans les plus brefs délais à cette question (la pétition et la mobilisation du « Collectif des 125 » continuera jusqu’à la décision effective du maintien en l’état actuel).
Point 3 : Contrôles fiscaux à répétition dans les officines
Le Ministère a entendu le mal-être engendré par les contrôles fiscaux successifs qui sont perçus comme un harcèlement vis-à-vis des pharmaciens (les officines blanchies après vérification des or- dinateurs sur place subissent quand même un contrôle fiscal complet.). Madame la conseillère nous invite à nous rapprocher du Ministère concerné. L’UDGPO en a informé son Ministère de tutelle et décidera lors de sa prochaine réunion de prendre rendez-vous avec le Ministère concerné.
Point 4 : Vente des médicaments en supermarchés
La position du Ministère est très claire : le Ministère est CONtRE la vente de médicaments en super- marchés car il s’agit, précisément, d’un risque de santé publique.
Point 5 : Vente des médicaments sur internet
La position du gouvernement est claire : il ne souhaite pas autoriser, demain, la vente de médicaments sur internet. Une réflexion sera amorcée sur la nouvelle directive européenne des médicaments falsifiés.
Les échanges ont été cordiaux et constructifs. Madame Ratignier s’est montrée sensible aux problématiques exposées et s’est engagée dans le sens de la protection de la santé publique. Un rendez-vous au Ministère de la Santé en présence de Madame Ratignier est d’ores et déjà prévu au plus tard en juin 2011.